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Pour une DGF équitable

Le principe d’équité est au fondement des modalités de calcul de la DGF des EPLE mais encore faut-il s’entendre sur le sens de cette notion et les modalités pratiques de son application.

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16 et 17 mai 2024

le 26 février 2016

EDITORIAL - Nos spécificités éducatives en chiffres

L'analyse comparative des dépenses d’éducation au sein des pays de l’OCDE par la Direction de l’Evaluation, de la Prospective et de la Performance (DEPP) du ministère de l'Education nationale.

Note d'information DEPP - Numéro 5Les notes d’information de la DEPP (Direction de l’Evaluation, de la Prospective et de la Performance) du ministère de l'Education nationale méritent que l’on s’y intéresse. Le n°5 de février 2016 est consacré à une analyse comparative des dépenses d’éducation au sein des pays de l’OCDE qui souligne plusieurs des spécificités de notre situation par rapport à celle de nos voisins.

La dépense globale de la France pour l’enseignement primaire et secondaire se situe dans la moyenne des pays de l’OCDE mais cette position dissimule un contraste prononcé entre le premier et le second degré. La France dépense en effet 29% de moins que la moyenne par élève pour le premier degré  et 23% de plus pour le second degré. La Cour des Comptes a récemment tenté de comprendre cette spécificité et en particulier d’expliquer le niveau élevé de la dépense publique pour le lycée (voir notre éditorial d’octobre 2015 : Cher lycéen français). Son analyse se concentre sur le poids des charges d’enseignement qui s’explique principalement par la multiplication des filières et des options.

Il faudra attendre la mise en place de la réforme pour qu’une étude équivalente puisse nous éclairer sur le niveau des dépenses pour le collège. Mais ces analyses ne nous diront pas pour quelle raison nous avons fait le choix de dépenser si peu pour le premier et tant pour le second degré ? Cela résulte-t-il d’une politique délibérée qui accorderait sa priorité à l’enseignement secondaire ou bien n’est-ce que la conséquence d’un équilibrage financier a posteriori dont le primaire serait la victime ? Les deux ordres de raison sont certainement liés. Mais il sera difficile de comprendre leur enchainement et de procéder à un rééquilibrage sans reconsidérer les finalités et le fonctionnement de notre système éducatif dans son ensemble. Or cette mise à plat ne peut plus être l’affaire de l’Etat seul alors que les collectivités territoriales participent à hauteur de 30% à la dépense d’éducation (contre 45% en moyenne dans l’Union européenne, ce qui n’est pas un écart si grand). La raison économique n’est par ailleurs pas la seule qui doive être invoquée pour appeler à une refonte en profondeur de notre système d’enseignement primaire et secondaire. L’ancrage local de l’école, aussi bien pour les apprentissages fondamentaux que pour la préparation à l’intégration sociale et professionnelle, est aujourd’hui reconnu comme un atout pour l’éducation elle-même.

Téléchargez la note d'information n°5 de la DEPP