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Pour une DGF équitable

Le principe d’équité est au fondement des modalités de calcul de la DGF des EPLE mais encore faut-il s’entendre sur le sens de cette notion et les modalités pratiques de son application.

Bienvenue 2024 et merci 2023

Bilan des activités de formation de 2023 et perspectives 2024

prochaines formations

Données de l’Éducation nationale au service du pilotage des politiques éducatives des collectivités

Un éclairage synthétique et opérationnel sur les données exploitables par les collectivités

28 mars 2024

Le financement des cités scolaires

Exercices pratiques à partir de documents budgétaires et comptables

04 et 05 avril 2024

La convention bipartite entre la collectivité et l'EPLE à l'heure de la loi 3DS

Témoignage d'un Département, documents de référence issus de différentes collectivités et production de fiches outils en ateliers

16 et 17 mai 2024

le 06 janvier 2016

EDITORIAL - Heureuse année 2016 !

Les voeux d'Education & Territoires aux agents des collectivités territoriales en charge de l'éducation.

Nous souhaitons que 2016 soit une année réussie pour tous les agents des collectivités territoriales qui contribuent chaque jour à entretenir et à améliorer le service d’éducation dans les écoles, les collèges et les lycées.

Cette année encore, les formateurs et les consultants d’Education & Territoires seront à leurs côtés pour les accompagner dans leurs projets et favoriser la mise en commun des idées et des pratiques.

MutualisationLe processus de décentralisation que nous appelons de nos vœux parce qu’il est une voie de résolution des difficultés et une voie de progrès pour l’éducation dépend bien sûr de la volonté de l’Etat. Mais il dépend aussi de la volonté et de la capacité des collectivités à s’organiser entre elles pour assurer une meilleure prise en charge de leurs responsabilités, celles qu’elles assument aujourd’hui et celles qui pourraient leur être confiées dans l’avenir. Pour cela, elles doivent apporter de nouvelles preuves de leur gestion efficace de l’éducation, notamment en se montrant capables de mutualiser leurs moyens comme elles ont su le faire avec succès dans d’autres domaines.

Le numérique est certainement l’un des domaines dans lequel les collectivités ont un intérêt indiscutable à mutualiser. Des communes peuvent s’entendre pour créer un syndicat ou confier à un syndicat existant la charge de l’équipement numérique des écoles. Il en existe de nombreux exemples. Ils sont rares dans le cas des collèges et des lycées. Et pourtant, région et départements d’un même territoire gagneraient à mettre en place une politique unique en faveur du numérique pour l’ensemble du secondaire, depuis l’infrastructure et les équipements, jusqu’à la maintenance et l’assistance. Un département aurait un avantage semblable avec les communes de son territoire pour construire, par exemple, un projet numérique global pour l’école du socle.

Les gains de la mutualisation sont d’abord financiers. Mais ils ne sont pas automatiques et en tout état de cause ils ne sont pas suffisants pour convaincre les élus d’abandonner une partie de leurs prérogatives dans un domaine, l’éducation, qui demeure la priorité absolue de toute politique publique. La question est donc d’abord politique. Elle doit être traitée comme telle et non pas seulement comme une question technique. Le recours à un syndicat mixte dirigé par des techniciens n’est pas une réponse suffisante en elle-même. Il faut envisager des montages qui respectent la nature politique du champ éducatif. Difficile mais pas impossible.

Souhaitons que 2016 ouvre des perspectives dans ce sens et que la décentralisation de l’éducation y trouvera l’occasion d’un nouvel élan.

 

Serge POUTS-LAJUS